Ajouté le 21 sept. 2009
CRITIQUE Par CAMBRIDGE EXPERTISE Ltd Company registered N°5392220
La petite fille aux cheveux longs, coiffés par le vent, a fait beaucoup de chemin.
Sensible à tout ce qui l'entoure, Malgor nous propose une oeuvre chargée d'histoire, où la technique est avant tout à la disposition de l'artiste pour exprimer les émotions, avec pudeur et délicatesse.
L'huile ou l'acrylique sont utilisées d'une manière allégée, proche de la transparence, les graphismes se positionnent dans des compositions volontairement décalées.
Nous découvrons une série d'aquarelles variées dans les thèmes, mais dont le dessin occupe une place centrale.
Il semble que Malgor refuse de se laisser enfermer dans un style ou un genre ou même une seule démarche qui pourrait restreindre sa liberté.
L'artiste utilise largement sa palette, alternant avec bonheur les couleurs chaudes et froides et ne se contente pas d'un effet plastique superficiel.
Sa vision naturellement positive s'épanouit le plus souvent dans une expression symbolique tout à fait en accord avec sa quête d'apaisement.
Toujours à la recherche d'un équilibre où l'oeil se repose, où toute préoccupation métaphysique n'est pas absente, chacun est invité à sa propre réponse.
Laissant volontiers l'imprévu se substituer à sa main assurée, Malgor nous entraîne dans son voyage singulier.
La construction est toujours organisée de manière à susciter l'interrogation, l'expression est puisée soit dans l'inconscient soit dans le vécu immédiat.
Dans un univers peuplé d'êtres fantastiques, d'enfants aux larmes cristallines, et de livres sans âge, Malgor pose sur la toile l'image essentielle d'un surréalisme bienveillant.
Les chevaux, thème affectionné, sont captés dans le mouvement et nous révèlent autant le sens esthétique que l'oeil vif de l'artiste.
L'intuition et la spontanéité, fondements de son travail, nous dévoilent une oeuvre chargée de symboles et de sens.
Malgor laisse libre court à toute l'intensité de ses émotions et ne laisse apparaître que l'image essentielle sans pour autant se contenter d'effets plastiques.
J. St Aubin
L'atalier de l'Artiste